critique jeunesse

Il s'agit de Scarlett & Browne, de Jonathan Stroud. Il est sorti le 14 avril, donc il y a moins d'un mois !

Alors que dire sur ce livre ? On suit une jeune femme Scarlett, elle est l'anti-héros par définition. Elle pille des banques, elle vole, elle tue et vit en marge de la société.
Et quelle société, après un cataclysme au Royaume-Uni, le pays se découpe en 7 royaumes, avec des nouvelles espèces, des nouvelles règles, la reprise des châtiments et esclavagisme.

On est d'accord, on ne veut pas y vivre, mais Scarlett n'a pas choisi d'y vivre, elle est un électron libre et solitaire.
Enfin presque, elle va croiser Albert brownie, ils sont opposés en tout point. Il est gentil et respectueux, elle est brutus et irascible. Lui est positif et elle cherche à survivre.
En résumé, elle veut l'étriper.

Cette rencontre va changer son existence, mais es ce une bonne chose ? Vont-ils survivre à leur périple ? (enfin surtout lui, parce qu'elle, elle est trop badass, c'est une guerrière ahahah)

Le livre se découpe en 4 parties, découper en chapitres. J'ai adoré les 2 premières parties, je suis un peu moins fan de la partie 3. J'ai bien aimé la fin.
Dans la partie 3, il n'y avais pas assez de rebondissement et d'action à mon goût.

La majorité du temps, on est dans les pensées de Scarlett, mais on a également la vision d'Albert. Ce sont des personnages très attachants. Chacun se révèle au cours du livre.

Je trouve que c'est une bonne lecture, j'ai bien apprécié, je l'ai dévoré même.

12 avril - un virage - un accident - quatre morts - deux hospitalisations  

Voici Brice et Alice, les jumeaux orphelins, ayant perdu leurs parents et grands frères dans un accident de voiture.  
Comme début de vie, ce n'est pas facile, mais si vos grands-parents sont durs et sans affection pour vous c'est encore moins bien.  
 
Au lieu d'avoir un téléphone comme la majorité des adolescents de leurs âges, ils reçoivent un enregistreur. À première vu ce cadeau est inintéressant. Mais changerez vous d’avis si c'est celui-là même qui vous permettrait de comprendre ce qui était arrivé à vos parents?  

Ils vont mener une enquête pour savoir ce qu’il s est passé ce fameux 12 avril, jour de l’accident. 

 
Les deux jumeaux sont très attachant, mais parfois naïf à force d’être protéger par les grands parents. 
La grand-mère est vu au début comme une personne insensible, qui s occupe par devoir de ses petits-enfants orphelins.  
Le grand-père est très peu vu, mais il est souvent décrit comme distant et presque jamais avec les jumeaux. Il n y a pas de discussion ente eux, juste le doyen qui fait ses discours. D'autres part, on se doute que derrière cette image, il tient à eux. Il y a quelques petits gestes qui nous le font penser tout comme leur grand-mère.  

Les grands-parents éduquent les jumeaux à l’ancienne. De ce fait, les jumeaux ne sont pas en phase avec la majorité des ados de leurs âges. 

Ils vont comprendre que leurs vies n'est pas celle de la majorité lorsqu'ils vont rencontrer un nouveau dans leurs cours. 

L'auteure est connue pour sa série le manoir, c’est d’ailleurs avec cette série que je l’ai découverte. Sa plume est simple. Elle a son humour un peu sarcastique, qui fait très plaisir. J'ai bien aimé cette lecture, c’est un livre jeunesse (à partir de 10 ans) avec un thème spécial sans pour autant être dur. Il n’est jamais évident d’intégrer la mort dans des romans jeunesses pourtant là c’est très bien fait. 

Note 4/5 

Fiche identitaire : 

Titre : Neuf ans après 

Auteure : Evelyne Brisou-Pellen 

Editions : scrinéo enquête 

Date de sortie : 2022 

Format : poche 

Prix : 13.90 € 

Isbn :9782381670492 

Le passage de l’enfant à l’adulte est parfois compliqué. En prime, Chi Chi doit supporter un lourd passé familial. Sa famille est cambodgienne, elle a les traits de ceux-ci, mais elle a aussi le caractère d’une Parisienne. Elle ne trouve pas sa place, trop asiatique pour les uns ou encore trop blanche pour les autres. Elle ne le vit pas bien, mais elle doit apprendre à s’accepter. Son souhait aurait été d’être comme les autres. Sa mère travaille énormément pour donner un « meilleur avenir » à Chi Chi, mais elle lui met la pression. Sa grand-mère est très à cheval sur les traditions, son oncle ne fait que de s’écraser devant les autres. Sa tante et son oncle se disputent sans arrêt. Son autre tante est la parfaite Parisienne, elle fume et rêve d’homme… Mais elle n’est pas très bien vue. Chi Chi ne demande pas grand-chose,  juste de pouvoir être elle-même sans reproche, sans se faire pointer du doigt.

Ce livre traite de plusieurs sujets, le premier, est celui des générations né en France d’une origine étrangère. Trouver sa place en étant étranger, on le sait, c’est difficile, mais si on a sa communauté, c’est plus simple. Or la génération d’après, elle a du mal à trouver sa place. Ces générations sont ni étrangères ni originaires. Elles peuvent se sentir seules et différentes, jamais comme il faut, trop comme-ci ou trop comme ça. Ce sujet est, je trouve, super bien traité.

Le second sujet est celui du passé, il y a pas à dire le passé de nos ancêtres, influence indirectement sur nos choix. En effet, ici, le passé cambodgien de sa famille est lourd et cela impacte sur l’ambiance générale de celle-ci. Chi Chi malgré elle à besoin de savoir les douleurs du passé pour savoir où avancer.

C’est pour moi les deux sujets les plus importants du roman. J’ai trouvé la plume jolie. Les cibles sont les adolescents et c’est réussi. Les sujets sont développés de sorte à faire comprendre les difficultés sans pour autant que ça ne soit pas trop dur au risque de choquer le lecteur.

On s’attache beaucoup à Chi Chi, on ressent bien sa détresse et un peu sa colère contre ce monde. On la voit passer de l’adolescente à la jeune adulte. C’est une bonne lecture. J’ai bien apprécié.

Avis : 3/5

Titre : Jeune fille modéle

Auteure : Grace Ly

Editeur : Le livre de poche jeunesse

Date de sortie : 2019

Format : poche

Prix : 5,90 euros

Isbn : 978-2-01-786842-2