Histoire de plumes

Dante est le bêta de la meute dirigé par Trey, aka pierreafeu. Il vit pour ce rôle depuis que son amour de jeunesse l’a anéantie en partant avec son âme sœur.

Jaime a toujours été amoureuse de Dante, même si lui, il ne ressent rien. Après avoir entendu une conversation, où Dante affirme qu’elle n’est pas du tout son type de fille, elle se reprend en main. Elle décide de ne plus lui courir après, à la limite de l’indifférence. Cependant, ce changement de comportement soudain, va mettre en lumière son secret.

Dante sera partagé entre son rôle de Bêta dans la meute et son envie irrésistible de la protéger. Il l’apprécie peut-être plus que ce qu’il ne pense. Chacun a un passé très compliqué, ils sont « foutus » autant l’un que l’autre, d’après eux.

Le personnage de Dante est sympa, mais parfois, c’est un vrai macho. Alors il faut aussi lui rappeler que le bêta ne doit pas user de son statut pour servir ces propres intérêts sentimentaux. Au final, c’est quand même un gentil psychopathe du contrôle ahahah, il est mignon dans son genre. J’apprécie le fait qu’on découvre son passé, ça lui confère une certaine complexité.
Jaime a vécu une épreuve extrêmement dur. Elle survit comme elle le peut. Elle est forte et combattive, mais elle est également têtue et tête de cochon sur les bords. Toutefois, on s’attache très facilement à elle. Non, elle n’est pas la petite biche apeurée après une lourde épreuve, Jaime est une louve forte qui protège les siens coûte que coûte. Elle a une rage de survivre pour les autres, elle est bien plus courageuse qu’elle ne le croit.

J’ai aimé retrouvé la meute, mais surtout retrouvé Taryn et Pierràfeu.
La fin n’est pas épique comme dans le tome 1, mais elle est tout aussi intéressante. Ce que j’apprécie, c’est sa fin plausible, si l’on oublie qu’ils sont des lycanthropes. Parfois la fin de certains livres sont trop impossible ou beaucoup trop complexes. Ici, ce n’est pas le cas, elle est fluide.

Petite apparté, il y a des scènes de sexes qui peuvent choquer les adolescents par exemple, il faut se rappeler que la sexualité dans les « vidéos » ou dans les livres est la plupart du temps poussée à l’extrême et ne reflète pas la réalité.

Entre haine et amour, il n’y a qu’un pas.

Drew Evans est le cliché de l’homme d’affaires né avec une cuillère en argent dans les mains et qui profite à fond de la vie. Il est très bosseur et très déterminé. Lorsqu’il veut une chose ou une femme, il la et se donne pour les avoirs. Kate est une jeune diplômée et une banquière en devenir. Elle a des aptitudes et un don pour les affaires. Elle est une acharnée du travail et ressemble beaucoup à Drew. Dès la minute où il la voit, elle devient une obsession. Attention, jamais un homme comme lui, ne va éprouver des sentiments, non, il veut juste « profiter ».

Parlons de la construction, premièrement, j’ai beaucoup aimé le fait que dans cette romance, on suit un personnage masculin. En général, je trouve trop souvent un personnage féminin lorsqu’il est question d’amour. Toutefois, il ne parle pas non plus comme « une femme ». J’ai trouvé très intéressant de voir un point de vue différent. Drew nous raconte son histoire, il y a un côté intimiste.

Il y a beaucoup de notes d’humour salace ou non, le plus souvent venant de Drew. Il nous donne quelques astuces et informations. Il paraîtrait que la femme est compliquée à comprendre.

Autre point positif, le livre est divisé en trois parties. La première, il nous montre « son état » après avoir perdu cette relation. Ensuite, il nous explique comment il s’est retrouvé dans cette situation, c’est-à-dire la rencontre et ses débuts avec Kate. Et enfin la troisième partie, on le suit dans ça remonter. J’aime le fait que le livre commence par le milieu de son histoire, et qu’on revient en arrière. Encore une fois, c’est plus atypique.

Je trouve que ce roman nous donne une version hyper connue des romances Bad boys, tout en amenant une énorme originalité dans sa réalisation.

Avis : /5

Fiche identitaire

Titre : Love Game : Tangled

Auteur : Emma Chase

Traductrice : Anne Confuron

Editeur : Pocket

Format : poche

Date de sortie : 2014

Numéro isbn :978-2-266-25153-2

Titre original : Love Game : Tangled

Date de sortie original :2013

Le voyage dans le temps, vous le tenteriez ? 
C’est exactement ce que l’on a proposé à Lucie Maxuelle. Lucie est une historienne avec un passé difficile, sans attache extérieur. Lorsqu’on lui propose cet emploi à St Mary, elle accepte. Elle accepte de voyager dans le temps pour comprendre ce qu’il s’est passé lors de grand moment historique. 
Nous la suivons dans ses débuts à l’institut, parfois un peu chaotique, mais elle s’en sort toujours ou presque. Ses actes professionnels sont instinctifs, catastrophiques et maîtrisés la plupart du temps. 
Cependant, ses relations sociales sont plus chaotiques. Avec sa jeunesse difficile, s’ouvrir aux autres est dur. Même avec nous lecteurs, on la sent distante. Le risque est que l’on ne s’y attache pas, or, c’est une prouesse, car sans la connaître, on la comprend. On veut la protéger autant que ces collègues.

À St Mary, c’est une grande famille ou presque. Dès le début, plusieurs éléments lui dictent que quelque chose cloche. Mais est-ce vrai ou réfléchit-elle trop ?

J’ai énormément apprécié ce tome 1, il y a plusieurs intrigues qui se résolvent petit à petit. On reste happée jusqu’à la fin. Le rythme est tantôt effréné, tantôt lent. Jody Taylor joue avec nous comme des marionnettes, elle nous met en émoi.

Je ne suis pas fan de l’Histoire d’habitude, mais là, le sujet est introduit de façon légère. Elle est à la fois centrale et en même temps, ce n’est pas trop dur à suivre. Une personne n’ayant que très peu de connaissances historienne, peut suivre l’histoire très facilement. 
Plusieurs questions sont soulevé, certaines sont le squelette de l’histoire, d’autres sont plus que secondaire, mais importante.