Histoire de plumes

C’était une adolescente ordinaire, aujourd’hui ses choix sauveront ou non le monde.

Gwen est une jeune adorable simple et ordinaire, qui fait partie d'une famille spéciale. Certains descendants ont des aptitudes, des dons. Ils peuvent voyager dans le passé et formes les clefs d'un grand secret.

Elle ne devait pas posséder de don, elle n'a donc pas reçu l'éducation adéquate, par rapport à sa cousine.

Elle se voit présenter un univers incompris, par des personnes qu'elle ne connaît pas. Elle est un pion pour certain, mais qui a de vrai bon fonds. Sa propre mère la met en garde : « Ne fais confiance à personne. »

Aidée de sa meilleure amie Leslie, elle va tenter de démêler le vrai du faux.

Elle fait également la connaissance de Gideon un garçon d’une vingtaine d’années. Il est méprisant hautain mais aussi très séduisant. C'est vraiment le cliché du personnage insupportable mis qui fait craquer. Pour le moment, je l'apprécie très moyennement reste à voir la suite des événements ! Ils ne se posent pas trop de questions. Il ne pas trop remettre en cause les faits qu'on lui a appris. Contrairement à Gwen qui va réfléchir par soi-même (avec son autre cerveau Leslie).

Tout d'abord, je trouve le roman bien ficelé, tout s enchaine bien. J'ai beaucoup apprécié les notes de veilleurs, ça construit la toile de fond.

Quelques notes d’humours font surface, surtout entre Gwen et Gideon. On n’est pas émue aux larmes dans ce premier tome, mais ça ne manque pas pour le moment. Il y a de la tension et du questionnement, et de la fantastique évidemment.

Le petit détail qui me chiffonne, c’est que les personnages ne sont pas très instruits. Par exemple, la pierre philosophale nombreux ados savent que c’est une pierre d'or, mais aussi une pierre d’immortalité. Les adolescents savent ce qu’est la télékinésie. Là pas vraiment, ou il faut aller chercher sur Google. C'est parfois un peu gros, après, c'est un roman adolescent donc ….

Cependant niveau écriture les mots était simple, il y a eu quelques coquilles dans l'impression et dans le texte. On le remarque, mais cela n'empêche en rien une lecture agréable. Il y a un détail qui ma perturbé sur la traduction. Gwen appelle sa mère Mum, pour pousser la traduction j'aurai mis m’man, ou maman. Dans le récit global, ce n’est pas très fluide.

C'est une belle lecture, je continuerais le tome 2, ça nous donne envie de savoir la fin. De savoir qui manipule qui ? Es ce que les gens les plus blancs le sont-ils vraiment ? Et découvrir un truand ne fait pas du suspect restant, une bonne personne ?

Avis: /5 

Fiche identitaire :
Titre : Rouge Rubis
Auteure :Kerstin Gier
Traductrice : Nelly Lemaire
Editions : Le livre de poche jeunesse
Date de sortie :2017
Format : poche
Prix : 7,40 euros
Isbn :978-2-01-911023-9
Titre original : Rubinrot
Editions Original : Arena Verlag
Date de sortie original : 2009

Croyez-vous au destin? Croyez-vous aux romances de contes de fées?

America est une jeune fille travailleuse et combattante. Elle est citoyenne du pays d’Illéa, le futur royaume des USA. Ce royaume est composé de 8 classes, les classes inférieures, les huit, les sept et les six étant aux services des classes supérieures. La première étant la classe princière. America, étant une cinq, va participer à la sélection. Un programme consistant à élire la femme, du prince Maxon.

Sa participation est aussi désirée par sa mère que dénigrée par America. Elle accepte de participer pour sa famille, mais surtout pour réduire le complexe d’infériorité de son amant Aspen, de classes 6. Dans cette époque, les couples hors mariages sont formellement interdits. Aspen va la quitter, pour une bêtise, mais le regrettera-t-il, autant qu’elle?

Elle découvre lors de cette sélection, des prétendantes toutes attachantes, ou presque. Elle va apprendre à connaître Maxon, tout en se battant pour ses convictions et ses souvenirs amoureux. Elle fera un pacte avec le prince, mais qui se fera prendre au piège?

Elle est spéciale, a la tête sur les épaules, et America est très têtu. Est-ce là, les qualités d’une reine ? Faut-il juste une belle plante ou une vraie femme, une vrai souveraine ? Maxon a un avis bien tranché.

Parlons de l’écriture, la plume est belle, les niveaux de langue sont bien respecter. Une deux ou une sept ne parle pas de la même manière. Le vocabulaire est varié, tout en étant très abordable. Le rythme oscille entre rapide et lent. Elle nous laisse en haleine. Il y a de nombreuses notes d’humours, et très bien placé.

On y trouve un prince Maxon naïf et gentillet. Il est fortement infantilisé. Il ne sait pas que la classe la plus pauvre ne mange pas à sa faim! Vraiment? Il a des réactions enfantines sur l’état de son royaume, mais il organise les armées ?

Il faut rendre en considérations que c’est un livre jeunesse, mais les problèmes sociétales se solutionnent un peu comme par magie. Je trouve ça une peu trop simple. Le matin, il découvre la pauvreté de son peuple, et comme par magie, il donne de l’argent. D’où sort cet argent? Je trouve que les problèmes comme ça, il aurait fallu montrer plus les difficultés possibles. Diriger un pays ce n’est pas prendre des décisions au gré du vent. C’est peut-être un peu trop comme un conte de fée.

D’autre part, les romances sont belles, prévisibles mais belles, c’est un combo qui fonctionne. E que j’aime dans cette romance, c’est que cet amour n’est pas tout lisse.

J’ai beaucoup apprécié le personnage d’America, qui est une artiste mature et intrépide. Son père n’est que très peu visible, trop peu pour moi. Il a l’air fantastique! Cependant, ça colle au personnage.

La guerre, la faim, les statuts, la royauté, les inégalités sont tous des sujets abordés par ce roman.

Comment le décrire en 2 mots: Amour et division. Amour, on se doute pourquoi, mais division est moins évidente, je vous laisse le découvrir. Si jamais vous ne l’avez pas déjà lu!

Avis: / 5

Fiche identitaire:

- titre: La séléction

- autrice: Kiera Cass

- Traductrice: Madeleine Nasalik

- éditions: Robert Laffont collection R

- date de sortie: 2018

- format: Broché

- Isbn: 978-2-221-20352-1

- prix: 9,90 euros

- éditions original: HarperCollins

- date de sortie Original: 2012

Une suite d’évènements singuliers ou un destin tout tracé ?

Emma se bat avec sa narcolepsie. On y découvre une femme anxieuse depuis le départ de son chien Lulu, c’est cette perte qui déclenchera sa maladie. Sa famille et la société, l’ont rejeté ou l’ont pointé du doigt. Entre sa narcolepsie et elle, s’entame une guerre. Qui gagnera ? Mais pour gagner ne faut-il pas résoudre les traumatismes, ses peurs ?

Un notaire l’appelle pour l’héritage de sa grand-tante Anna. Une femme que sa famille a reniée, et qu’elle n’a vu qu’une fois en photo, la désigne pour seule héritière. Pour cette même famille, son entreprise de Burry-planner* est un boulet. Pour sa meilleure amie Marion, c’est une opportunité.

*Burry-planner : c’est comme un wedding planner, mais pour les enterrements. Une entreprise qui prépare des fêtes d’enterrements.

Elle a un mois, si elle garde le cap de l’entreprise, elle garde l’héritage, c’est-à-dire l’entreprise et le manoir. Par compte, si elle ne répond pas aux attentes du testament, elle perdra tout. Arrivée au manoir, elle se donne cœur et âme pour son seul client.

Elle rencontre Liliane la vieille amie d’Anna, une femme aux troubles de mémoires immédiats. Elle est mon personnage préféré, elle est enjouée, émouvante et mignonne. C’est un vrai sucre d’orge.

Ce roman mêle amour et humour, mais aussi maladie et tristesse. La narcolepsie est le sujet superficiel du livre, la question fondamentale, je trouve est l’acceptation des différences. Accepter que chaque personne vive différemment le deuil. Certaines personnes voudront fêter la vie, d’autres y perdront goût, et certains comme Emma développe de l’anxiété, une maladie psychique. Ce roman instruit sur les difficultés sociales des personnes malades sans faire un bilan trop sombre.

C’est un vrai roman bonbon. Charlie Wat écrit sur des sujets tristes ou d’actualités, avec de la légèreté et de la bonne humeur. En tout cas, c’est son but. Ici, son pari est réussi. Elle nous fait voyager avec elle.

C’est une autrice française des temps modernes, pleine de gaîté et de feel-good. Une autrice à lire avec décontraction pour s’évader durant quelques heures.

Je vous le conseil, en plus il y a un petit chien trop mignon !

Avis : / 5

Fiche identitaire :

-        Titre : Quand il me prends dans ses bras

-        Autrice : Charlie Wat

-        Editions : Michel Lafon poche

-        Date de l’édition : 2020

-        Format : poche

-        ISBN : 979-10-224-0410-5

-        Prix : 6,60 euros

-        Date de sortie original : 2019