Histoire de plumes

D’après Stark, « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. » Cela fait quelques jours que le rubis est dévoilé. Toutes les pierres du cercle des douze sont bien associées. Gideon doit récolter le sang des cinq veilleurs du temps manquant. En effet Lucy et Paul, des parents éloignés de Gideon et Gwen ont volé le chronographe. Mais pourquoi ? 
Gwen ne comprend rien au comportement du diamant. Et pour couronner le tout, le comte l’a menacé de mort. Gwen se pose de plus en plus de questions, le mystère s’épaissit d’heure en heure. Avec sa meilleure amie Leslie, elle essaye encore et toujours de résoudre les énigmes. Elle sait que ses actions sont décisives, elle sent que tout n’est pas si bien fondé. 
Elle doit trouver le secret derrière le secret et pourquoi le chronographe ne doit pas être fermé.
Ce tome est un peu long. Le récit n’avance pas très vite et sa tourne en rond. J’ai pu constater quelques incohérences dans certains dialogues. Cela n’empêche en rien la lecture, mais c’est à signaler, tout comme certaines actions sont « discutables ». Gideon pendant ce tome est à haïr, il se joue des gens et il est hautain. Il a des sauts d’humeurs tous les quatre matins. Il peut faire peur à certains moments.
 Il y a des sauts dans le temps au XVIIIe siècle, il est vrai que la femme était en bas de l’échelle. Du coup, cela peut hérisser les poils, lors de ces passages, mais le pire est au temps présent. La société des veilleurs du temps date de plusieurs siècles, mais la position de la femme n’y a pas changé. Elle doit pouvoir se débrouiller et se protéger de sorte à ne pas freiner les hommes. D’autre part, elle n’a pas son mot à dire pour les décisions. Dans certains conseils, elles ne sont même pas autorisées. C’est une société misogyne. 
Ce qui sauve les longueurs est que ce tome se finit par un suspens. Ce qui donne envie de lire le tome 3 Vert émeraude. La relation entre Gwen et Gideon évolue, et ça, c’est plutôt cool, mais sinon le rythme est lent. 
Le titre du tome 2 me laisse perplexe. La pierre du saphir est celle de Lucy, or lorsqu’on parle de Lucy, on parle aussi de Paul donc en mettre qu’un est singulier. D’un autre côté, ils ne sont pas vraiment le centre de l’histoire, du moins pas plus que madame Tilney. 
Un point positif, c’est que le récit est coupé par des rapports de veilleurs, c’est super sympa. Cela rajoute de la crédibilité aux événements. 
Avis : 3/5
Fiche identitaire :
Titre : Bleu Saphir
Auteure :Kerstin Gier
Traductrice : Nelly Lemaire
Editions : Le livre de poche jeunesse
Date de sortie :2017
Format : poche
Prix : 7,40 euros
Isbn :978-2-01-700999-3
Titre original : Saphirblau
Editions Original : Arena Verlag
Date de sortie original : 2010

Une soirée, un groupe de jeunes, des événements qui apporte un changement de vie.

Le roman se passe sur une soirée, où l’on suit tour à tour des jeunes adolescents ou jeunes adultes. On découvre plusieurs problèmes que peut rencontrer des jeunes personnes, les risques, les amours et l’avenir.

La construction du livre est intéressante, car à chaque chapitre, on découvre un personnage et ses interrogations. On a la possibilité de s’identifier à eux. 

Ce roman est destiné à un public de jeune adolescents, 14 ans minimum. Il y a quelque chose qui me déroute légèrement, la construction, la police d’écriture et le design du livre me font penser à quelque chose d’enfantin, or que les sujets abordés sont parfois très sérieux.  

Il y a un passage sur un viol, mais que je trouve trop court et trop banalisé. Une mineure qui entre en boite, elle se soumet à ce risque, mais on ne voit pas de punitions pour les violeurs. Elle va devoir oublier et se laisser détruire sa vie. Je trouve cela trop léger pour ma part. Je pense que ce sujet pourrait être intégré de manière différente et plus approfondis.

Le livre est assez court et le lexique est plutôt abordable. Il est simple de lecture et parfois cela est intéressant et facile de lecture. On passe un bon moment en le lisant, mais ce n’est pas non plus un livre qui nous restera en tête. 

La sélection se passe dans un futur alternatif. Les USA ont été détruits et sont devenus une royauté Iléa. Le prince Maxon cherche une femme, une reine en devenir.
América est une cinq, une caste faible et plutôt pauvre. Poussée par son amant, elle va participer et sera sélectionnée pour ce concours. Alors qu’elle se rapproche du prince, son ancien amant refait surface en tant que soldat et garde personnel du royaume. Elle passe sa journée avec Maxon, mais dès que la nuit tombe son amant, Aspen, tente de la séduire de nouveau. Entre deux attaques des renégats, elle doit choisir entre son amour naissant ou son amour de jeunesse. Qu'est-ce qu'elle fera? Et si le prince l’apprend ?
América ou Ame est un personnage fort qui s’impose devant la loi. Elle se bat pour ce qui lui paraît être juste. Elle n’a pas peur de bousculer les gens et la royauté. Elle est combattive et avec un caractère de cochon. Cependant, on s’y attache beaucoup, elle est une vraie héroïne.
J’ai apprécié de découvrir l’envers du décor dans la royauté. Les apparences sont souvent trompeuses et cette saga nous le fait bien voir surtout grâce à Maxon. C’est une histoire d’amour que les adolescents et les jeunes adultes aimeront. Tous ceux qui aiment les histoires d’amour aimeront, mais je pense que les adolescents aimeront davantage, car on voit América grandir et prendre de la maturité. Elle se pose les mêmes questions que les ados.
Il y a un point négatif, j’aurai apprécié plus de complexité pour les personnages secondaires, mise à part América, Aspen et Maxon, les personnages sont survolés. Peut-être que cela est dans les autres livres, mais la fin de la trilogie ne suscite pas l’envie de les lire.
J’aime bien la place que prend la non-lecture, étonnant ? En effet les manuels d’histoire et la plupart des livres sont interdits, or avec ceux-ci, on découvre une réalité oubliée qui les bloque dans un mauvais système. Cette royauté inégale et réfractaire aurait pu être abolie avant.
En conclusion, j’ai bien apprécié ma lecture, je vous la conseille si vous aimez la romance, si ce n’est pas le cas, je ne pense pas que vous aimerez.
Avis 4/5